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  • Photo du rédacteurPicky

The Wind Waker HD : une ode au voyage


L'émerveillement est subjectif. Un jeu taxé de "merveilleux" ne pourra jamais provoquer ce sentiment de manière automatique chez toute personne y jouant. L'émerveillement est le produit de multiples facteurs, allant de l'âge du joueur au contexte dans lequel le jeu a été joué. Peut-il seulement être compris d'une personne à l'autre ?



 


The Wind Waker HD fait parti de mes Zelda favoris, peut-être parce que c'est ce jeu où j'ai fait mes premiers pas sur Hyrule et au-dessus. En dehors de cette primauté, le titre aura fait résonner mon âme de joueur et réussi à élever cette licence à une place de choix dans mon cœur. Essayons de mettre par écris les raisons de cet émerveillement.



Ne nous attardons pas trop sur la patte graphique du jeu. Cela dit, une chose que l'on peut constater dès le début, c'est bien évidement les graphismes en cel-shading.

(Petite parenthèse explicative, le cel-shading est une méthode d'éclairage/ombrage qui transforme un objet 3D lisse en un aspect "dessin-animé", donc non photoréaliste).

Cet aspect enfantin et simple s'accorde parfaitement avec les couleurs chatoyantes de l'Île de l'Aurore. Du bout de notre longue-vue, on constate un océan qui s'étend à perte de vue, ainsi qu'une île qui ne demande qu'à être visité.



Après l'enlèvement de notre sœur par un mystérieux volatile, nous faisons la rencontre d'un équipage de pirates pour le moins atypique. Il en faut peu pour que notre âme de voyageur succombe à cette invitation : nous voila embarqué en pleine mer vers une destination inconnue, en compagnie d'une bande de malfrats des océans...


La première destination de cette aventure est pour le moins inquiétante : la Forteresse Maudite. Cette phase d'infiltration réussie pose les bases pour une aventure qui promet d'être dépaysante.



Une fois le scénario mis en place, nous sommes amené à nous rendre sur l'Île du Dragon, ayant pour moyen de déplacement un bateau parlant. Un immense océan nous ouvre ses bras, et, après avoir consulté notre carte, nous partons vers notre destination... C'est en se rapprochant petit à petit que l'on dicerne les contours de l'île qui semblent se dresser devant nous. The Wind Waker marque un point dans ce domaine...


En effet, l'exploration est un moment où l'on scrute l'horizon pour essayer de discerner la moindre île, en se demandant quel personnage va-t-on rencontrer dans ce paysage bleu. La vastitude de l'océan fait que chaque bout de terre est un petit univers à lui-même, comme en témoigne l'Île du Dragon...et son thème musical de toute beauté.



The Wind Waker peut avoir la prétention de se qualifier de monde ouvert. Bien que l'on puisse être bloqué par moment si l'on ne possède pas l'objet adéquat, on peut toutefois approcher chaque île sans aucun temps de chargement et naviguer au quatre coins de l'océan comme bon nous semble. Cette ouverture n'est pas sans rappeler un certain successeur du nom de Breath Of The Wild, notamment un certain moyen de déplacement aérien...



De simples îles deviennent mélancoliques, à l'instar de l'Île du poisson... Cette île réduite en morceaux par notre ennemis juré fait office de lieu de résidence à un marchand ambulant ainsi qu'un Korogu. C'est tout. Cette ambiance minimaliste et pourtant si efficace se ressent particulièrement la nuit lorsque nous voyageons sur notre bateau. Le thème musical du voyage en mer étant absent, nous avons comme seule lumière celle du clair de lune ainsi que le bruit de l'eau. Ce moment qui pourrait sembler interminable devient un moment de contemplation à la manière d'un monde ouvert.



Des moment moins sereins savent pointer le bout de leur nez, comme dans le Temple de le Terre. L'ambiance musical pesante ainsi que le présences d'Effrois dignes de ceux d'Ocarina Of Time donne une dimension plus grave à cet univers léger.



Néanmoins, le jeu possède des défauts. Premièrement, le scénario. L'histoire classique du Héros vue et revue n'a rien de nouveau. Bien que rythmé par quelques donjons plaisants, le scénario n'est guère révolutionnaire. Ensuite, toute la partie du jeu consistant à récupérer des morceaux de Triforce disséminés au gré des vents est relativement inutile et se résume à de nombreux aller-retours sur mer.



A part ceci, le jeu sait se montrer enchanteur, que se soit dans sa bande son ou dans l'ambiance de ses donjons. Le titre nous invite à parcourir son archipel avec gaité, comme une ode au voyage.




 



Les images proviennent des sources suivantes : zerochan.net, rpgsoluce.com, puissance-zelda.com, www.meusjogos.pt, chaîne YouTube de TheJoueur1 et Jehadeu

La musique provient de la chaîne YouTube de DekuNoSekai

24 vues1 commentaire

1 Comment


luez.heidi
Jun 25, 2020

Un Zelda que j'ai beaucoup apprécié , l'Ost de l'île du dragon est ma préféré :)

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