top of page
  • Photo du rédacteurMalinoRox

Petit journal de bord sur Elden Ring

Dernière mise à jour : 27 juin 2023

Attention, l'article suivant contiendra des spoilers sur le jeu (visuels et textuels). En effet il ne s'agit pas ici d'une présentation du jeu mais d'un mini journal de bord de mes aventures pour appuyer mes ressentis.


Oups, je crois que je suis un peu en retard pour ce jeu du mois de juillet. Mais ce n'est pas ma faute monsieur le juge, il me fallait le temps de digérer pour enfin arrêter mon avis sur le dernier jeu de From Software.

En effet j'ai, au début du moins, été assez partagé.

Au départ tout fut parfait, le prologue se déroule bien, mon arrivée dans la plaine se passe à merveille, les décors sont superbes, l'exploration me plait, la difficulté est bien dosée, etc. Mais bien vite quand je me dirige vers le premier donjon… aïe, aïe, aïe, je me prends Margit sur le coin du nez… et la ça ne rigole plus. Il me résiste encore et encore (et je déteste que quelque chose me résiste quand je me mets à try-hard). Au final je finis par le passer, mais quel mur de difficulté si tôt dans le jeu. De là j'enchaine sur le premier gros donjon et nouvelle claque. Il est magnifique, démesuré et son level design est, sans surprise, brillant. Puis… nouveau mur, Godrick le Greffé. Plus dur encore que son petit copain.

Nouveau mur, nouvel énervement de ma part et nouvelle soirée passée à souffrir.

Les choses n'allaient pas aller en s'arrangeant quand une fois le château fini je me lançais dans l'exploration de Caelid, une région à la direction artistique… particulière. Entre la putréfaction partout, les chiens enragés encore plus rapides que ma chèvre de l'espace et les corbeaux maléfiques (sans compter les dragons et les géants à divers endroits… snif) il y a de quoi prendre tarif. Heureusement, un spot de farm à créatures assez lentes qui me sauva la vie plusieurs fois pour gagner un peu de vie ou de puissance avant de retourner souffrir.

Néanmoins, c'est une fois passé dans la troisième région du jeu que la magie (vous l'avez) commença à opérer. En effet, une fois dans Liurna tout a changé. Entre la beauté même de la zone et son coté enchanteur avec cette ville centrale semi ensevelie, son donjon central absolument splendide visuellement et que j'ai adoré arpenter,son manoir au nord-ouest aussi redoutable que gratifiant (son boss est un de mes moments favoris… quelle scénographie et quelle arène) ou la Tour de Caria, j'en ai vraiment pris plein la vue. Mais le moment où j'ai commencé à prendre la mesure de l'exploration dans Elden Ring c'est quand, en farfouillant de manière innocente l'académie, je me fis téléporter au cœur d'un Volcan et qu'il me fallut m'en extraire sans pouvoir utiliser de TP. Dans la même veine, que dire de cet ascenseur lambda dans un coin de plaine qui m'a fait découvrir la Siofra ? Une zone entière au paysage époustouflant complétement cachée sous terre avec un "ciel" tellement féerique.

Une fois toute cette zone passée, je me décidais à poursuivre le jeu (car oui, j'ai failli abandonner plusieurs fois avant ça). Ne trouvant pas comment actionner le gigantesque ascenseur de Dectus, je finissais par me trouver un accès pour gravir cette falaise en passant par une ancienne mine. Manquant de mourir plusieurs fois car j'étais plus occupé à admirer le somptueux décor qu'à surveiller mes arrières, je parvenais quand même au bout et au Plateau d'Altus. Directement la narration environnementale me saisit. Entre les convois abandonnés, les bâtiments détruits et les réminiscences de fortifications etc. on sent toute la violence de la guerre qui a ravagé la région. Bien que réticent et un peu inquiet, il fallait que j'avance. Mon objectif était la capitale et il fallait bien que je me fraie un chemin. Errant un moment aux abords de remparts impressionnants je finis par dégoter une entrée. Seul hic, elle était gardée par une Sentinelle Draconique. Comprenez : un mec ultra balèze à cheval avec des pouvoirs de foudre, de feu, une énorme armure, une hallebarde avec une portée délirante et un énorme bouclier. Autant dire que je n'ai pas passé un bon moment DU TOUT.

Et c'est là que Google est entré en jeu. Ne parvenant pas à franchir cet obstacle il fallut me résoudre à retourner dans les zones précédentes pour explorer un peu plus et me trouver de meilleures protections face à la foudre. Une fois bien équipé et remonté comme un coucou Suisse, il était temps de lui mettre sa fessée et d'in fine pénétrer dans la capitale royale. Je ne saurais même pas décrire ce que j'ai ressenti une fois à l'intérieur. C'était beau, grandiose et tellement intimidant. Un arbre géant au milieu. Un dragon d'une taille improbable pétrifié en son sein. Des bâtiments dans tous les sens. Ou aller ? Et bien quand il n'y a plus de solution… escaladez le dragon pardi ! Quel grand moment. Et une fois tous les boss finis et juste devant le cœur de l'arbre je pensais atteindre la fin du jeu mais que nenni.


Et c'est là où je suis assez mitigé. D'un côté le moment où l'on m'a dit "Et non, ce n'est pas fini!" m'a semblé de trop mais de l'autre côté, cela m'a donné accès à mes trois zones favorites du jeu.

Un peu découragé je reprenais mon périple… et rien n'était fait pour me faciliter la tâche. Je m'attaquais à cette montagne neigeuse à gravir, le tout plongé dans un brouillard à couper au couteau et où chaque pas pouvait être le dernier. Une fois le sommet atteint, certes j'y voyais plus clair, mais la neige était toujours présente et les monstres de la zone étaient vraiment très énervés. Je buttais en plus sur l'un des derniers forgerons géants qui me posa beaucoup de problèmes. Puis une fois en haut, je perdais mon compagnon d'aventure. Autant dire que la vie n'était pas rose à ce moment-là. Mais au moins j'avais libéré l'accès au boss final ! ENFIN ! Ou pas…

Je m'évanouissais dans la foulée et me retrouvais dans un endroit inconnu qu'il me faudrait quitter. Et quel endroit ! Farum Azula est une île en ruine flottant dans les airs ou vivent les dragons. Quelle ambiance ! Quel vertige ! Mais maintenant que ma mâchoire est revenue à sa place je dois avancer. Non sans mal je suis parvenu à descendre toujours plus profond dans cet environnement un peu fou mais bien vite le pire boss de l'histoire de From Software me barre la route… Le Duo Sanctechair. Imaginez deux des pires ennemis du jeu, déjà redoutables quand ils sont rencontrés seuls, ici réunis dans une petite arène. Ajoutez-y le fait qu'ils se ressuscitent mutuellement tant qu'une barre de vie commune n'est pas entièrement descendue et vous voilà en présence d'une belle purge. Et voici comment après des années de résistances je dus me résoudre à prendre un abonnement au PS+ afin de recevoir de l'aide de ce bon Chrno. Quelques péripéties et un Maliketh pulvérisé plus tard me voilà revenu sur le plancher des vaches.


Le boss final m'appelle mais je sens qu'une autre force m'attire. Il me reste un dernier challenge dont j'ai beaucoup entendu parler et auquel je dois me confronter. Je repars donc au milieu du brouillard montagneux et à force d'errer finit par tomber sur le village spectral, clé de mon accès à l'arbre de Miquella. De branche en branche je faisais route vers sa base et arrivais à la zone que j'ai préféré du jeu : Elphael - Corset de l'Arbre Sacré. Comme une impression de me retrouver dans une cité elfique sortie de l'imagination de Tolkien. Sauf qu'au bout ce n'était pas Arwen qui m'attendait mais Malenia, cauchemar de tant de joueurs et un des boss que j'ai pourtant préféré tant elle m'a impressionné par son charisme, ses patterns et la puissance de sa phase 2 (la musique est aussi à tomber).

J'arrivais cette fois pour de bon au bout de mon épopée. Le dernier boss vaincu je pouvais être rejoins par Ranni et changer le futur de l'Entre-Terre.

Vous l'aurez compris, Elden Ring fut une aventure mémorable, de celles que l'on vit peu dans une vie de joueur. Certes il n'est pas parfait et sa courbe de difficulté notamment m'aura frustré, tout comme un peu de recyclage dans ses boss pour les quelques fous visant le 100% mais à côté de ça il est une telle invitation à l'aventure et à l'exploration. Sans nous guider il nous incite sans cesse à explorer et nous récompense constamment (et par des vrais trucs hein, pas des crottes de korogus). J'en ai pris plein la vue comme rarement et son gameplay m'aura ravi pendant tant d'heures que je comprends toutes les éloges qu'il aura reçu à sa sortie. Et après ça, je me demande comment From Software va gérer son prochain jeu car la suite peut être grandiose comme très compliquée.


31 vues1 commentaire

Posts récents

Voir tout

1 Comment


Temps Compère
Temps Compère
Sep 26, 2022

En effet, quelle épopée!

C'est toujours génial, de voir que dans les FromSoftware, tout le monde ne galère pas au même endroit.

J'ai roulé sur Godrick et le duo Sanctechair par exemple, mais Maliketh, Rykard et d'autres m'ont fait bouffer la poussière!


Ce jeu aura pris un mois de ma vie, mais je lui en donnerais volontiers bien d'autres pour revivre cette expérience!


Toon

Like
bottom of page